vendredi 16 mars 2012

Aller fouiller loin

Je suis allée voir le psy hier.   Évidemment,  une première rencontre,  c'est de faire un tour sommaire de sa vie.  

Jme suis installée devant lui,  et pendant une heure j'ai résumée ma vie.  Sans mensonges,  sans omissions, sans détours. 

On a parlé de ma vie affective,  sentimentale, de mes comportements humains,  et du changement que ma perte de poids m'a apportée. 

Je me rends compte que j,ai mentionné au moins 10 fois que ma perte de poids m'a été positive.   Je lui ai dit à quel point ca m'avait transformée comme personne:   je n,ai plus besoin de me cacher derrière un personnage,  je suis maintenant ce que je veux être.    J'ai relevé des défis que je ne m,aurais jamais crue possible ya 3 ans:  2 marathons, travailler pour un magazine comme photographe,  prendre du gallon à mon travail.  Avoir une vie amoureuse saine. 

Tout n,est pas parfait bien sur.   Mais ca m,a frappé de voir à quel point ca m,a autant changée en dedans qu'en dehors.

Un autre constat:  Je suis une personne qui me met beaucoup de pression sur mes performances.   Ca jle savais déjà.    Je suis une performeuse.  J'adore les défis,   j'ai besoin de défis,  je carbure à l'adrénaline. 

Mais pour la perdre de poids,  je craque sous la pression.  Y'a 2 théories:

1- Si je rempli mon défi et que jme rends à 180 livres,  j'ai l'impression que j,aurai plus de défi (ce qui est faux,  mais ca fait plus de 2 ans que je suis là dedans,  ca fait parti de mon quotidien maintenant)
2- La pression est tellement forte sur mes épaules,  d,arriver dans le One-derland,  que je "chocke" quand je suis sur le bord du 200.   Je fais du sabotage sur moi même dans le but de toujours retomber sur la corde raide,  et me donner un autre défi,   et encore et encore.  La roue qui tourne. 

Alors pour le moment,   une journée à la fois.  Je revois le psy dans 2 semaines. 

D'ici là,  je dois relaxer,  réfléchir,  et pas arrêter!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci, de lire tes états d'âme en rapport avec tes comportements, je me retrouve dans tes réflexions.

Guylaine de Témiscaming